S’il n’y avait pas…

S’il n’y avait pas la mort, il n’y aurait pas la vie
S’il n’y avait pas l’imperfection, il n’y aurait pas l’humilité
S’il n’y avait pas les larmes, il n’y aurait pas le rire
S’il n’y avait pas l’impuissance, il n’y aurait pas l’accueil de la force
S’il n’y avait pas la peur, il n’y aurait pas le courage
S’il n’y avait pas l’erreur, il n’y aurait pas la capacité de rebondissement
S’il n’y avait pas les ratés, il n’y aurait pas l’apprentissage
S’il n’y avait pas l’échec, il n’y aurait pas la réussite
S’il n’y avait pas la souffrance, il n’y aurait pas la résilience
S’il n’y avait pas la fragilité, il n’y aurait pas la compassion
S’il n’y avait pas l’impermanence, il n’y aurait pas la capacité d’adaptation
S’il n’y avait pas de défaut, il n’y aurait pas d’appréciation de chaque qualité comme un trésor
S’il n’y avait pas d’angoisse, il n’y aurait pas d’écoute compréhensive
S’il n’y avait pas la vulnérabilité, il n’y aurait pas d’Amour inconditionnel
S’il n’y avait pas les ténèbres, il n’y aurait pas la lumière
S’il n’y avait pas le manque, il n’y aurait pas la gratitude
S’il n’y avait pas le doute, il n’y aurait pas la Foi
S’il n’y avait pas de renoncement, il n’y aurait pas d’engagement
S’il n’y avait pas les limites, il n’y aurait pas la liberté

Si le bonheur était entier de manière constante, il n’y aurait aucune espérance à avoir en l’avenir
S’il n’y avait pas d’intensité dans les émotions, il n’y aurait pas l’immense soif d’aimer le monde entier
S’il n’y avait pas la souffrance de la solitude, il n’y aurait pas le désir d’être profondément ami(e) avec soi
S’il n’y avait pas les tensions intérieures qui dénoncent ce qui grince, il n’y aurait pas le désir de devenir quelqu’un de meilleur et d’aspirer à un encore plus grand bonheur
Si nous n’avions pas de faille, la lumière de notre coeur ne pourrait pas passer pour rejoindre l’autre
Si la science était infuse, il n’y aurait pas d’émerveillement
Si le chemin était assuré, il n’y aurait pas la confiance

Si je n’avais pas ces angoisses, ces tensions, ces peurs, ces combats, ces souffrances, ces imperfections, il n’y aurait pas ce blog…

Si tu n’étais pas qui tu es, je ne serais pas qui je suis. Nous ne serions pas complémentaires, appelés chacun à sa manière à colorier le monde d’autant de couleurs qu’il y a d’individus.

Musique d'illustration : ¿Qué vendrá? - ZAZ

Crédit photo : 1/ Annie Spratt 2/ Anton Romano. Edited

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