17 preuves que s’aimer soi-même fait grandir l’altruisme

Quand on est bien avec soi…
1 – On ne se compare plus et donc est moins dans le jugement des autres pour essayer de se rassurer soi-même.
2 – On n’a plus besoin de passer autant de temps à chercher à se changer (mentalement et physiquement) alors c’est autant de temps gagné pour les autres et surtout, de la disponibilité du cœur pour eux à ne pas être préoccupés sans cesse par nos travers que l’on considère comme des problèmes existentiels.
3 – Dans certains cas, on économise même de l’argent à ne plus chercher de recettes miracles contre nos complexes et donc on peut redonner une part de cet argent économisé à des plus nécessiteux. (Chacun saura ce qu’il fait par amour de soi, pour prendre soin de soi, ou par non-acceptation. Comme souvent, c’est une question d’intention !)
4 – On n’est plus dans la recherche des « like » des autres, autrement dit leur approbation, et donc on est plus disposé à chercher comment aider ces mêmes autres. On est plus apte à se concentrer sur les autres et leurs besoins car le besoin de reconnaissance prend moins de place vu qu’on satisfait par soi-même une partie de ce besoin.
5 – On s’épuise moins à chercher à prouver aux autres qu’on est suffisant et donc qui dit moins de fatigue, dit plus d’énergie pour des temps de qualité avec les autres.
6 – On est ok avec le fait de ne pas exister pour la terre entière et on devient plus reconnaissant pour la présence dans nos vies des quelques personnes pour qui l’on compte.


7 – On est à l’aise avec les temps de solitude nécessaires pour choisir en conscience comment se situer par rapport au monde et avoir une gestion saine de ses émotions, indispensables pour vivre en harmonie avec les autres.
8 – On a de l’amour dans le cœur et donc une source naturelle où puiser pour en donner aux autres, car on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas.
9 – On a la force de faire ce qu’il faut pour construire une vie qui nous ressemble et ainsi se sentir responsable de son bonheur sans attendre des autres qu’ils nous donnent ce qu’ils ne peuvent pas faire pour nous.
10 – On se sent tout léger et on a envie de partager cette légèreté aux autres. Et dans ce monde qui plie sous le poids de tant de diktats et d’injonctions contradictoires, de la légèreté est toujours la bienvenue pour n’importe qui.
11 – Admettons que quand on ne pense pas à soi c’est parce qu’on souhaite aimer beaucoup les autres. Or, on est plus crédible pour dire à l’autre « tu es aimé » quand on s’aime soi-même. Comment pourrais-je être crue quand je dis que chaque personne est une merveille si mon attitude montre qu’au fond ce que je crois c’est « chaque personne est une merveille, enfin… à part moi, mais on s’en fiche. » ? Si l’on gagne en cohérence de vie, entre notre discours et nos actes, les autres sentiront que nous sommes alignés.
12 – Quand on fait systématiquement passer les besoins/désirs des autres avant les nôtres, notre jauge d’énergie baisse et notre jauge de ressentiment, colère, frustration… augmente, ce qui est nocif pour la relation et l’abime. Prendre soin de soi, que ça soit en disant oui ou non à l’autre, permet d’alimenter une relation saine.


13 – Si on part du principe que les cours de récré du collège sont remplis de pré-ados ou ados mal dans leur peau et quand on voit à quel point cet environnement est une jungle et les conséquences du mal-être en termes de violence sur les autres, on voit tout de suite l‘importance de prendre soin de soi et de s’aimer pour participer à une société qui soit vivable.
14 – Parce que être bien soi-même et donc joyeux est d’après moi le 6ème langage d’amour que l’on pourrait ajouter à la liste de Gary Chapman. Ma joie dit à l’autre : « je suis reconnaissant.e de ta présence dans ma vie et cette présence est plus grande que toutes les contrariétés du quotidien. Tu suffis à mon bonheur, je n’ai pas besoin de plus. » Et si cette joie est une preuve d’amour, alors tout ce que je fais pour entretenir et alimenter cette joie est une preuve d’amour pour l’autre. Prendre soin de mon sommeil, de toutes les choses qui me font du bien, refuser les jeux toxiques ou les choses/situations qui me font du mal… devient une manière d’aimer l’autre.
15 – Quand on ne prend pas soin de soi, le don ne tient pas sur le long terme et on fini épuisés, vidés.
16 – Parce que c’est une preuve de liberté intérieure que de savoir vivre selon ce qu’on estime bon pour soi et oser le mettre en pratique. Et que respecter notre liberté nous aidera à respecter celle des autres.
17 – On fonctionne tous par mimétisme.
Être doux envers soi donnera envie aux autres d’être doux avec eux-mêmes. Se parler de manière gentille pourra inspirer les autres pour faire de même. Être joyeux car on est bien dans ses baskets inspirera les autres et leur donnera envie de chercher pour eux-mêmes leurs sources de joie.

Musique d'illustration : Bonita - Redimi2

Crédit photo : 1/ Stef Versoza. Edited. 2/ Jackson David. Edited. 3/ Annie Spratt. Edited.

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