Je suis complètement brisée

Je suis complètement brisée. Si petite, parfois perdue dans cette immensité. Si imparfaite, ayant le sentiment de tout faire de travers. Si blessée par mon histoire, ayant certains jours des difficultés à accepter qu’il puisse à ce point conditionner mes réactions présentes. Si triste de ne pas réussir à aimer. Si fatiguée de me battre avec mes démons. Si en colère contre moi-même, devant mon incapacité à contrôler ce que j’aimerais.

J’ai longtemps cru que j’étais la seule personne à vivre ça.

Mais à Londres, pendant mon séjour de cinq mois à vivre avec des femmes sans domicile fixe, j’ai réalisé que je n’étais pas seule. Nous sommes tous un peu fous, tous un peu explosés… Nous avons tous des réactions pas toujours très cohérentes, des problèmes psychiques avec lesquels nous nous battons, de manière plus ou moins visible.

Le retour en France a été vraiment difficile. Je revenais dans ce monde rationnel Kantien où je devais me fondre à nouveau dans la masse, contrairement à là-bas où nous n’étions pas à une personne explosée près. Ici j’ai l’impression que la performance ou son utilité sont les seuls indicateurs de valeur d’une personne. Mais parfois je n’ai aucune capacité à produire quoique ce soit. Je n’arrive déjà pas à « être », alors comment pourrais-je « faire » ? Et à être entourée de personnes très compétentes professionnellement, très intelligentes… j’en oublie parfois que la personne en face de moi a aussi toutes ces parts d’ombres qui ne surgissent que ponctuellement.

Un jour une professeur de master m’a dit « il faut arrêter de croire que tout le monde a des failles. Certains n’ont pas de failles ». Désolée, mais tu auras beau mettre 10 portes blindées devant ton cœur, ça n’en changera pas sa nature…

Ne pas être vulnérable, ça voudrait dire avoir la capacité de ne pas être blessé mais aussi la faculté de ne pas blesser. Ne pas avoir de failles ça voudrait dire être parfait. Ne pas être impacté par les conséquences du mal de ce monde. Et ça, je doute que quelqu’un en soit exempt.

C’est vrai que certaines personnes ont d’énormes capacités de résilience, ou une sensibilité moindre qui leur permet d’être moins impactés par les événements. Mais même si je pense aussi à ces personnes, cet article est pour tous ceux qui se sentent pauvres, qui voient leur sensibilité comme un fardeau, qui se battent avec leurs angoisses, et qui croient être les seuls à ressentir ça.

A une soirée (#LaSource à Lille), j’ai entendu que nous étions tous des vases d’argile fendus, mais que c’est grâce à ces failles, grâce à ces imperfections que l’amour pouvait passer et se répandre autour de nous… Il faut (beaucoup !) de courage pour accepter cette part plus sombre de nous-mêmes. Je crois même que c’est certainement le combat de toute une vie. Mais j’ai maintenant la conviction qu’il est possible d’être en paix avec cet aspect de nous, et que notre plus grande capacité à porter du fruit autour de nous se trouve justement là. Car à travers les failles, l’amour circule plus facilement qu’à travers une porte blindée… C’est aussi simple que ça. Il n’y a pas de joie comparable à un moment où on laisse l’Amour atteindre jusque nos failles, jusque nos faiblesses… car cela nous fait nous sentir aimés pleinement tels que nous sommes.

Et lorsque on se sent aimé tel que l’on est, on n’a plus rien à cacher, plus rien à prouver. On a ce sentiment étrange d’être désarmé. Que tout pourrait nous toucher, mais on expérimente un tel bonheur, que l’on ne veut pas se refermer.

Et ce bonheur vécu au sein de la vulnérabilité ne peut qu’interpeller, ne peut que donner envie aux autres de faire de même… du moins, c’est ce que j’espère !

Bien sûr, je crois profondément en l’importance de se guérir, de se fortifier… mais on ne sera jamais guéri complétement qu’à la fin de notre vie. Et je crois que le début de la guérison commence déjà à s’aimer tel qu’on est, avant de chercher à se changer, et que cette part d’ombre n’est pas un obstacle à la transmission d’amour, bien au contraire. Alors osons ensemble s’accepter un peu brisés pour laisser circuler l’amour !

Musique d'illustration : Broken - Lecrae ft Kari Jobe

Crédit photo : Thought Catalog.

Traduction de l’image : « Je croyais que devenir moi-même signifiait améliorer chaque partie de moi petit à petit. Mais maintenant je comprends que c’était trouver une complète unité en voyant les fractures comme le design. » Brianna Weist

Le blog Bienheureuse Vulnérabilité est absent de tous les réseaux sociaux. Pour être tenu informé(e) des articles récents, abonnez-vous à la newsletter ici ou sur la colonne de droite. Juste 1 mail par mois, pas de spam, ni de transmission de votre adresse à un tiers, promis ! 🙂

7 Comments

  1. qodesh

    1 janvier 2022 at 1:04

    Bonjour !

    OÙ EST DIEU QUAND L’ÉPREUVE NOUS FRAPPE?

    Où puiser des forces intérieures pour surmonter les craintes, les catastrophes, les désastres et l’angoisse ? Que fait Dieu et que pouvons-nous espérer de sa part ?
    Pouvons-nous compter sur la présence de Dieu à nos côtés ? Est-il digne de notre confiance dans les moments de crise, pas juste quand tout va bien ?
    Catastrophes, désastres, angoisses : où est Dieu ?

    Dieu est le créateur de l’univers et il désire de tout cœur que nous le connaissions. C’est la raison même de notre existence. Il souhaite que nous puissions nous appuyer sur lui et faire l’expérience de ce qui le caractérise : force, amour, justice, sainteté et compassion. Il dit donc à tous ceux et celles qui veulent bien l’entendre : « Venez à moi ! »
    Contrairement à nous, Dieu sait ce qui va se passer demain, la semaine prochaine, l’année prochaine, la décennie prochaine. Il déclare : « Je suis Dieu, et rien n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui vient par la suite.1 » Il sait ce qui va advenir. Mais, surtout, il connait vos lendemains et peut vous accompagner sur le chemin de la vie, si vous avez choisi d’en faire votre compagnon de route. Il nous dit qu’il peut être pour nous « un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse.2 » Mais nous devons fournir un effort sincère pour le rechercher. Il affirme : « Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur.3 »
    Cela ne signifie pas l’épreuve sera épargnée à ceux qui connaissent Dieu. Ils peuvent connaître de grandes difficultés. Lorsqu’un attentat provoque la souffrance et la mort, ceux qui connaissent Dieu seront autant concernés que les autres. Mais la présence de Dieu apporte une mesure de paix et de réconfort. Un des disciples de Jésus Christ l’a dit de la manière suivante : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non écrasés ; désemparés, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus.4 » La réalité nous apprend que les problèmes font partie de l’expérience humaine normale. Mais si nous les abordons avec Dieu à nos côtés, nous pouvons réagir dans une autre perspective et avec une force qui n’est pas la nôtre. Aucun problème n’est insurmontable pour Dieu. Il dépasse tous les problèmes qui peuvent nous affliger, et nous n’avons pas à les affronter seuls.
    La parole de Dieu nous dit : « L’Éternel est bon, il est un abri au jour de la détresse. Il prend soin de ceux qui se réfugient auprès de lui.5 » et « L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent avec vérité. Il réalise les souhaits de ceux qui le craignent, Il entend leur cri et les sauve.6 » Jésus Christ a prononcé des paroles de réconfort pour ses proches : « Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Cependant il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez plus que beaucoup de moineaux.7» Si vous vous tournez vers Dieu en toute sincérité, il vous accueillera comme personne d’autre ne sait le faire.
    Catastrophe, désastre, angoisse—le rôle de notre libre-arbitre
    Dieu a créé l’humanité avec la capacité de choisir. Nous ne sommes donc pas obligés de vivre en relation avec lui. Il nous permet de le rejeter et de commettre le mal. Il pourrait nous forcer à nous comporter avec amour et rectitude. Mais ce serait au détriment de notre relation avec lui. D’ailleurs, la relation ne serait rien de plus qu’une obéissance forcée, complètement sous son contrôle. Au contraire, il nous a dotés de la dignité humaine du libre-arbitre.
    Alors, il nous arrive tout naturellement de crier du fond du cœur : « Mais Dieu, comment peux-tu laisser une telle chose arriver ? »
    Comment voudrions-nous que Dieu intervienne ? Faudrait-il qu’il contrôle les actes des gens ? Dans le cas d’un attentat terroriste, où voudrions-nous qu’il trace le trait, qu’il délimite le nombre acceptable de morts ? Serions-nous rassurés si n nous savions qu’il n’autoriserait pas plus que quelques centaines de victimes ? Ou seulement une seule ? Mais si Dieu décidait d’empêcher le meurtre d’une personne, qu’en serait-il de notre liberté de choisir ? Les êtres humains choisissent de mettre Dieu de côté, de le défier, d’en faire à leur guise et de commettre des atrocités les uns envers les autres.
    Catastrophe, désastre, angoisse : notre monde
    Notre planète n’est pas un lieu sûr. Quelqu’un pourrait nous tirer dessus. Ou nous pourrions être renversés par une voiture. Ou il nous faudrait peut-être sauter pour fuir un immeuble atteint par une attaque terroriste. Toutes sortes de désastres peuvent nous atteindre dans cet environnement hostile que nous appelons Terre. Il s’agit d’un lieu où la volonté de Dieu n’est pas toujours la motivation des actions humaines.
    Mais Dieu ne dépend pas des personnes. Au contraire, c’est l’être humain qui dépend de lui. Nous sommes à sa merci, heureusement. Il est Dieu—celui qui a créé l’univers avec ses étoiles innombrables, par le seul pouvoir de sa parole : « Qu’il y ait des astres dans l’étendue céleste, pour séparer le jour et la nuit.8 » Il affirme qu’il est « roi de toute la terre.9 » Son pouvoir et sa sagesse sont sans limite. Même si les problèmes devaient nous submerger, Dieu, qui est d’une puissance sans mesure, nous rappelle : « Voici ! Je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ?10 » Il est capable, bien que nous ne sachions pas comment, de maintenir la liberté des êtres humains pécheurs tout en accomplissant sa volonté sur terre. Dieu affirme sans équivoque : « Ce que j’ai dit, je le fais arriver. Ce que j’ai conçu, je l’exécute.11 » Ces paroles représentent un réconfort pour nous si nous lui avons remis le contrôle de notre vie. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles.12 »

    Angoisse, catastrophe, désastre : où est Dieu à présent ?

    Beaucoup d’entre nous, voire tous, avons choisi un jour ou l’autre, de prendre nos distances par rapport à Dieu et à sa volonté. Comparé aux autres, notamment par rapport à un terroriste par exemple, nous pourrions nous considérer comme des gens respectables et gentils. Mais si nous sommes honnêtes, devant Dieu, nous serions obligés d’admettre notre péché. Quand nous tentons de nous adresser à lui dans la prière, ne sommes-nous pas repris par la compréhension que Dieu est au courant de chacune de nos pensées ? Il voit chaque action et mesure la profondeur de notre égoïsme. Par notre façon de vivre et nos actes, nous avons creusé le gouffre entre Dieu et nous. Nous vivons souvent comme si nous n’avions aucun besoin de lui. La Bible affirme : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie.13 »

    Les conséquences ? Notre état de péché nous a séparés de Dieu. Les effets s’en ressentent au-delà de la vie présente. En raison de notre péché, nous méritons la mort, c’est-à-dire la séparation éternelle d’avec Dieu. Toutefois, Dieu a pourvu un moyen pour que nous puissions être pardonnés et apprendre à le connaître.

    L’amour de Dieu—une force intérieure

    Dieu est venu sur terre pour nous secourir. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.14 »
    Dieu connait la souffrance que nous subissons dans ce monde. Jésus a quitté la sécurité de sa demeure céleste pour venir dans l’environnement hostile où nous nous trouvons. Il a connu la fatigue, la faim et la soif. Il a dû affronter les accusations infondées et le rejet de ses proches. Il a connu une souffrance qui dépassait de loin les épreuves de tous les jours—Jésus, le Fils de Dieu en forme humaine, a pris sur lui notre péché et a payé le prix pour nous racheter de la mort. « À ceci, nous avons connu l’amour : c’est qu’il a donné sa vie pour nous.15» Il est passé par la torture, puis il a subi la mort lente et humiliante sur la croix, afin que nous puissions être pardonnés.
    Jésus avait annoncé sa crucifixion d’avance. Il a dit que trois jours après sa mort, il reviendrait à la vie, démontrant ainsi qu’il est Dieu. Il n’a pas dit qu’il serait réincarné un jour. (Qui pourrait le savoir ?) Il a dit que trois jours après son ensevelissement, il se montrerait physiquement vivant à ceux qui l’auraient vu crucifié. En effet, le troisième jour, la tombe de Jésus a été trouvée vide et de nombreuses personnes ont témoigné qu’elles l’avaient vu vivant.
    À présent, il nous propose la vie éternelle. Nous ne pouvons pas la gagner ou la mériter. Elle nous est donnée en cadeau par Dieu. Nous la recevons lorsque nous lui demandons de venir demeurer avec nous. « Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur.16 » Si nous nous repentons de notre péché pour nous tourner vers Dieu, nous pouvons recevoir le cadeau de la vie éternelle par Jésus Christ. C’est relativement simple. « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.17 » Il veut prendre la place qui lui revient dans notre vie.

    La force intérieure grâce au plan de Dieu
    Et qu’en est-il du paradis ? La Bible nous apprend que Dieu a mis « la pensée de l’éternité » dans le cœur humain18. Une interprétation possible de cette expression est que dans notre cœur, nous savons à quoi ressemblerait un monde meilleur. La mort de ceux que nous aimons nous convainc que quelque chose ne tourne pas rond dans la vie que nous menons en ce monde. Au plus profond de notre âme, nous savons que nous sommes faits pour vivre quelque part de meilleur, libérés des problèmes et des souffrances qui nous affligent. Effectivement, Dieu
    nous a destinés à habiter une demeure bien préférable, très différente de celle que nous occupons actuellement. Sa volonté y sera toujours respectée. Dans ce monde-là, Dieu promet d’essuyer toutes nos larmes, et nous n’y connaîtrons ni deuil, ni pleurs, ni mort, ni douleur.19 Et Dieu, par son Esprit, habitera notre vie de telle manière que nous ne commettrons plus aucun péché.20
    Être touché par un attentat terroriste serait une éventualité terrible. Mais ce serait bien pire de refuser la relation éternelle avec Dieu qui vous est offerte en Jésus. Non seulement seriez-vous privé de la vie éternelle, mais vous manqueriez l’expérience incomparable de connaître Dieu dans la vie présente. Il est notre raison de vivre, la source de tout réconfort, la sagesse qui nous oriente dans les temps difficiles, notre force et notre espérance. « Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se réfugie en lui !21 » On vous a peut-être dit que Dieu est une béquille sur lequel se reposent les faibles. Mais il est certainement la seule béquille qui soit fiable.
    Jésus a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas.22 » Il a aussi dit que ceux qui lui font confiance dans la vie présente ressemblent à un homme qui bâtit sur un rocher solide. Quelles que soient les crises que vous traversez, il peut vous garder d’aplomb.

    La force intérieure par le Fils de Dieu
    Vous pouvez inviter Jésus à venir habiter en vous dès à présent. À tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, Jésus a donné « le pouvoir de devenir enfants de Dieu.23 » Par Jésus Christ, nous pouvons revenir à Dieu. Il a dit « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.24 » Jésus a aussi proposé : « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui.25 »

    Dès cet instant, vous pouvez consacrer votre vie à Dieu. Cette démarche se fait par la prière, qui signifie simplement parler honnêtement à Dieu. Vous pouvez vous adresser à lui avec des paroles comme :

    « Dieu, dans mon cœur, je me suis détourné de toi, mais je veux changer. Je veux te connaître. Je veux accueillir Jésus Christ dans ma vie et recevoir son pardon. Je ne veux plus être séparé de toi. Sois Dieu dans ma vie dès aujourd’hui. Merci. »

    Si vous venez de vous consacrer sincèrement à Dieu, vous avez de belles perspectives devant vous. Dieu promet de transformer votre vie, notamment en vous accordant la satisfaction immense de le connaître.26 Où est Dieu ? Il promet de venir faire sa demeure en vous.27 Et il vous donne la vie éternelle.28

    Quelles que soient les circonstances, vous pouvez vivre avec Dieu à vos côtés. Bien que de nombreuses personnes ne respectent pas ses principes, Dieu peut réaliser ses plans en dépit de conditions adverses. Même l’actualité mondiale est, au bout du compte, sous son contrôle. Si vous vous confiez à Dieu, vous pouvez vous reposer sur la promesse de la Bible que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.29»
    Jésus Christ a dit: « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde.30 » Il promet de ne jamais nous lâcher ou nous abandonner.31

    Pour progresser dans votre connaissance de Dieu et de sa volonté pour votre vie, lisez les textes de Matthieu, Marc, Luc et Jean dans la Bible.

    (1) Ésaïe 46:9-10
    (2) Psaume 46:1
    (3) Jérémie 29:13
    (4) 2 Corinthiens 4:8-9
    (5) Nahum 1:7
    (6) Psaume 145:18-19
    (7) Matthieu 10:29-31
    (8) Genèse 1:14
    (9) Psaume 47:8
    (10) Jérémie 32:27
    (11) Ésaïe 46:11
    (12) Jacques 4:6
    (13) Ésaïe 53:6
    (14) Jean 3:16-17
    (15) 1 Jean 3:16
    (16) Romains 6:23
    (17) 1 Jean 5:11-12
    (18) Ecclésiastes 3:11
    (19) Apocalypse 21:4
    (20) Apocalypse 21:27; 1 Corinthiens 15:28
    (21) Psaume 34:9
    (22) Jean 14:27
    (23) Jean 1:12
    (24) Jean 14:6
    (25) Apocalypse 3:20
    (26) Jean 10:10
    (27) Jean 14:23
    (28) 1 Jean 5:11-13
    (29) Romains 8:28
    (30) Jean 14:27 et 16:33
    (31) Hébreux 13:5

  2. Ribambelle

    12 novembre 2018 at 12:47

    Le pot fêlé, conte chinois
    Il était une fois une vieille femme qui habitait une petite maison, située à plusieurs lieues de la rivière. Pour aller y puiser de l’eau, elle devait suspendre chaque jour deux pots à un morceau de bois qui épousait la forme de ses maigres épaules voûtées, et faire lentement le chemin aller, puis retour, chargée de son lourd fardeau.
    L’un des pots était en parfait état, mais l’autre était fêlé, et, alors que le premier ne perdait pas une seule goutte d’eau, le second n’arrivait pas à conserver plus de la moitié de son précieux contenu.
    Le premier pot était très fier de lui, et le second était très triste. Malgré tous ses efforts, l’eau ne cessait de lui échapper, doucement, inexorablement. Chaque trajet était pour lui un intolérable tourment, qui l’accablait toujours d’un peu plus de peine et d’impuissance.
    Un jour, alors que la vieille femme le plongeait une nouvelle fois dans la rivière pour le remplir, il ne se sentit pas la force de continuer, et lui dit :
    « Je n’en peux plus, abandonne-moi ici. »
    La vieille femme, étonnée et émue, lui demanda :
    « Pourquoi me dis-tu cela mon ami ? Que t’arrive-t-il ? T’aurais-je trop fait travailler ? T’aurais-je heurté sans m’en rendre compte ?
    Le pot lui répondit :
    « Oh non, rien de tout cela ! Vois-tu, si j’ai tant de chagrin, c’est que je pleure mon inutilité. Alors que tu me remplis à ras bord à la rivière, je ne peux même pas te rendre la moitié de l’eau que tu m’as donnée lorsque nous arrivons à la maison. »
    La vieille femme sourit, hissa doucement son fardeau sur ses épaules, et lui dit en prenant le chemin du retour :
    « N’as-tu jamais remarqué la splendeur de ce chemin ? Chaque année, je plante des graines sur ses côtés. Avec l’eau que tu as laissé s’écouler tous les jours, elles sont devenues ces fleurs si gracieuses et si hautes, qui semblent danser avec la brise. Au lieu de contempler mes vieux pas alourdis fouler la terre poussiéreuse, mon cœur danse aussi désormais chaque jour, grâce à toi, dans leur délicate beauté parfumée. »

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      18 novembre 2018 at 1:11

      Elle est magnifique cette histoire !! Je ne l’avais jamais entendue. Merci du partage 🙂

  3. a-lo

    15 octobre 2018 at 1:44

    😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍
    Très bel article !
    Le titre Broken me fait penser à Unbroken de group 1 Crew 😉

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      15 octobre 2018 at 6:00

      Merci =]
      Musique très sympa également !

  4. LaSource Lille

    14 octobre 2018 at 9:37

    Héhé merci pour ce #LaSource Lille !
    Et oui… nous sommes des vases avec des trous et des fentes mais si on met une petite bougie à l’intérieur ça permet de laisser passer la lumière… et c’est très joli dans l’obscurité. Ce qu’il y a de faible dans le monde voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort. Ce qu’il y a de fou dans le monde voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est sage.

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      15 octobre 2018 at 5:59

      Je survalide !! Merci pour le petit coucou 🙂

Leave a Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.