Pourquoi se créer une liste de « choses qui me font du bien » ?

L’autre jour, alors que je partageais à ma sœur cette liste que je m’étais rapidement créée que j’ai nommée « Choses qui me font du bien », elle m’a demandé de vous partager le concept et le pourquoi du comment. Voici donc l’explication :

Il y a des moments quand je suis seule chez moi, la pression retombe. La fatigue accumulée trouve un espace pour s’exprimer, et je me retrouve dans un état d’énergie physique proche de zéro, et un moral qualifiable de « pas ouf ». Dans ces moments, mon tempérament (très) actif et mon envie d’améliorer mon moral, me donne une petite envie de faire quelque chose pour sortir de cette état de larve (accompagné bien sûr du mode pouilleuse du weekend, jogging des familles, toi-même tu sais). Mais quoi faire ? Dans ces moments-là, je n’ai pas la force de réfléchir, et encore moins l’énergie de me lancer dans une activité si je n’ai pas l’assurance que ça va être bien. Malheureusement, dans ces moments de fatigue, j’ai du mal à mobiliser ma mémoire, tant le présent me parait pesant, et je n’arrive pas à me rappeler de ce qui a un impact positif sur moi. Alors que c’est pourtant dans ces moments-là, où la fatigue ne me permet pas d’avoir une estime de moi au top, qu’il est fondamental que je prenne soin de moi. Je me suis donc constituée cette liste de « choses qui me font du bien ». C’est une garantie envers moi-même que, dans un moment où je suis un peu grignouss mais que j’ai cette possibilité de faire ce que je veux, si je choisis une de ces activités, je retrouverai de l’énergie et le moral repartira. Ça m’évite au moins d’avoir à chercher une idée car j’ai juste à piocher dans la liste celle qui m’attire plus à un instant T.

Je vous partage donc ma petite liste, en espérant vous donner quelques idées pour créer la vôtre !

  1. Aller au parc écouter de la musique ou lire un livre.

J’ai la grâce d’habiter à 400m d’un parc alors que j’habite en centre-ville. La nature, il n’y a rien de tel pour se ressourcer, ralentir, sortir du bruit et de la rapidité qui nous entoure au quotidien.

  1. Appeler un/e ami/e.

Juste avoir des nouvelles de mes amis me permet parfois de retrouver le sourire, grâce à leur énergie communicatrice. C’est un des avantages de l’hypersensibilité. Partager la joie des bonnes nouvelles de quelqu’un ou juste l’écouter alors que lui/elle est en forme, ça communicatif.

  1. Lire mes cahiers de vie et me rappeler tout ce que j’ai surmonté, tout ce que j’ai eu le courage d’entreprendre

Mes « cahiers de vie », que d’autres appelleront « journaux », sont là où j’écris mes réflexions. Les relire me permettent de me rappeler d’où je viens, ce que j’ai traversé. Mais j’y retire aussi toute l’énergie positive que j’avais déposé dans les mots lorsque j’avais écrit quelque chose quand mon regard était fier et bienveillant.

  1. Écrire

…dans ces mêmes cahiers. Ça m’aide à mettre mes idées au clair, à sortir de ma tête ce qui me préoccupe. Et parfois, la solution vient naturellement au fur et à mesure que la plume trace des mots. Ça donne des textes au contraste très curieux entre le début et la fin du paragraphe !

  1. Me balader en ville

Ça fait prendre l’air, mais c’est surtout l’exercice de respiration que je m’entraine à faire, tout particulièrement quand je marche sans but, qui m’aide à me resituer au présent et pleinement dans mon corps.

  1. Prendre conscience de ses gestes et me réancrer dans mon environnement présent

De manière général, la respiration consciente peut se faire partout. Même si chez moi elle est plus efficace quand je suis dehors, le simple fait d’être attentif à chacun de ses gestes, être pleinement dans son corps pour la moindre petite action, permet de revenir au présent et ainsi retrouver de l’énergie

  1. Faire du scrapbooking

J’ai toujours aimé cette activité manuelle. En plus de me permettre de faire quelque chose de mes mains et de ne pas être dans ma tête, j’ai le bonheur de préparer une surprise pour quelqu’un. C’est très très rare que je fasse du scrapbooking pour moi. Généralement, je fais des cartes pour les anniversaires, Noël… et passer plusieurs heures à préparer quelque chose en pensant à quelqu’un me donne beaucoup de joie.

  1. M’occuper du blog (créer des images…)

Alala… ce blog, qui me donne tellement de joie, mais pour lequel il m’est si difficile de dégager du temps, et encore plus du temps où j’ai la capacité de transmettre quelque chose de positif. Heureusement qu’il y a toute ces actions autour d’un article qui prennent du temps, mais qui ne me demandent pas d’écrire. La création d’images (car oui, même si je ne prends pas les photos, c’est moi qui cherche une phrase la plus adaptée à l’article possible et qui la rajoute sur l’image récupérée sur internet), la relecture d’article, la recherche de musiques…

  1. Prendre des nouvelles de personnes à qui je n’ai pas parlé depuis longtemps

Avoir des nouvelles de personnes à qui je n’ai pas parlé depuis longtemps est également quelque chose qui me donne de la joie. Il y a beaucoup de personnes pour qui j’ai beaucoup d’affection. Malheureusement, la vie fait qu’il n’est pas possible d’avoir un contact régulier avec toutes. Alors demander des nouvelles pour savoir ce qu’une vieille connaissance devient me fait toujours sourire.

  1. Aller à l’adoration

Je suis chrétienne, et je crois que Jésus est physiquement présent dans ce bout de pain riquiqui, aussi tarée que peut paraitre cette idée. En espagnol, on dit « hacer una visita ». J’adore cette expression !! Oui je vais voir un ami, passer du temps avec lui, parfois lui parler, parfois pleurer, parfois se regarder sans rien dire et juste profiter du moment… Et en plus du spirituel, psychologiquement parlant, ce temps de pause fait du bien.

  1. Danser

Alors peut-être que le verbe le plus exacte serait « faire n’importe quoi au rythme d’une musique pour se défouler », mais tout de suite ça fait plus long.

  1. Lire des textes spis ou psys

Lire quelque chose qui me nourrit m’aide à prendre de la hauteur et à trouver de nouvelles perspectives. Ça peut être des blogs, des livres, des compte rendus de livres que je me suis fait au gré de mes lectures…). Ça me donne de nouvelles clés quand je me sens vide.

  1. Regarder un film inspirant

Ça c’est quand j’ai besoin de ce que j’ai écrit précédemment mais que mon état neuronal ne me permet pas de faire le travail moi-même. Et comme je me laisse facilement prendre par l’ambiance d’un film, la force qui en est dégagée, la leçon de vie ou le positif qui sort pendant 2h, me transforment.

  1. Regarder des photos de moi quand j’étais bébé

C’est grâce à ma sœur que j’ai pu ajouter récemment ce dernier point, car elle m’a offert un album photo, alors qu’avant je n’avais pas vraiment de photos de mon enfance avec moi. Je vous avais déjà partagé dans le « Qui suis-je ? » que j’avais eu le diplôme du plus beau bébé du monde, mais au-delà de ma bouille absolument trop chou, regarder des photos de moi jusqu’à 2 ou 3 ans me transmet une innocence et une joie de vivre absolument incroyable. (Bon après ça se complique, apparition des lunettes, toussa toussa…).

Je vous mets quelques extraits : (et vu que cet article existe grâce à ma sœur, je vous mets aussi sa trombine dans le paquet cadeau de la chouitude ! C’est bonus.)

A votre tour de créer votre liste 🙂

Musique d’illustration : Mes joies quotidiennes – Film La mélodie du bonheur

Crédit photo : Joshua Rodriguez. Edited.

Anecdote sur la phrase de la photo : La première partie de la phrase est un proverbe valencien « La proveso es llarga i el ciri curt » (ou en castellan : « La procesión es larga y la vela es corta« . L’ensemble des deux lignes ont été les derniers mots d’une personne quand je lui ai dit au revoir avant que je quitte Valence en 2017. Ça m’avait tellement marquée que j’en avais fait une image qui m’a accompagnée sur mes murs d’appart’ depuis.

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4 Comments

  1. Ribambelle

    12 novembre 2018 at 1:16

    Belle liste !!! ça donne en vie de faire pareil… Surtout le côté larve devant un film inspirant… quand l’électro-encéphalogramme est proche de zéro !

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      18 novembre 2018 at 1:10

      Haha ^^. En effet, je recommande 😉

  2. a-lo

    12 novembre 2018 at 9:26

    Cool et drôle l’article =)
    Super les photos =P
    Top la musique, j’ai justement écrit mes propres joies quotidiennes sur cet air là, une de mes joies étant de chanter en tout temps 😉

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      18 novembre 2018 at 1:10

      J’ai hâte d’entendre la nouvelle création musicale 😉

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