7 points à ne pas oublier quand l’angoisse arrive (pour qu’elle parte au plus vite)

  1. Un pas après l’autre

Ah… le temps… ce meilleur ennemi qui ne nous veut rien de mal, mais que nous détestons tant, nous les impatients. Faire un pas après l’autre, c’est accepter de vivre ce que l’on a à vivre pendant l’instant présent. C’est accepter de ne pas être là où on le souhaiterait, de ne pas avoir atteint tous les objectifs que l’on aimerait (et ne pas se le reprocher !). Mais en même temps, c’est croire que l’on est en route. Qu’avec le temps et à force de patience, tout finit par arriver. Donc accepter que le pas, même minime que nous tentons de faire, est déjà bien largement suffisant.

  1. Sois…

Autorisez-vous au maximum, dans ce qui est possible (mais on a toujours plus de marge de manœuvre qu’on ne le croit !), à simplement « être »… « Etre », ça veut dire croire que l’on n’a pas à prouver sa valeur, même pas à soi-même, pour qu’elle existe. C’est croire que ce que l’on est porte déjà beaucoup de fruits. Et que ce résultat que l’on tente à tout prix d’atteindre n’a finalement pas grande importance, en comparaison des trésors qui sont déjà en nous (si si !).

  1. …et aime

…en commençant par vous, dans ces moments-là, c’est déjà beaucoup ! Souvent dans les moments d’angoisse, le mental s’emballe, on perd pied et on finit par se sentir bon à rien. Aimer, ça veut dire être bienveillant avec soi autant qu’avec les autres. Garder sa langue impeccable pour ne pas s’ajouter plus de culpabilité qu’il n’y en a déjà. S’aimer ça veut dire voir le meilleur en soi, ne pas se réduire à ses faiblesses mais arriver à se regarder avec des yeux qui ne condamnent pas.

  1. La suprématie de la réalité

Vous pourrez laisser votre imagination dire tout ce qu’elle veut, la réalité aura toujours le dernier mot. Et non, votre imagination n’est pas la réalité. Vous imaginer le pire ne fera que vous faire du mal. Et par rapport aux autres, ça n’est pas parce que vous interprétez les mots ou l’attitude de l’autre que cela correspond à la réalité de son intention. Alors au lieu d’essayer de combattre toutes ces pensées négatives, on leur fait un pied de nez en ne leur portant pas attention et en se refocalisant sur l’environnement présent. Car quand on y pense, juste la minute présente est rarement trop douloureuse. Plus facile à dire qu’à faire, mais l’entrainement finit toujours pas payer ! Aussi réelle et probable que peut paraitre votre peur, elle n’en reste pas moins imaginaire.

  1. Remémorez-vous tout ce dont vous avez déjà été capable

Alors le but n’est pas de faire une liste circonstancielle de toutes les épreuves de votre vie. Mais juste de vous rappeler d’un événement, deux peut-être, où vous aviez ressenti la même angoisse et vous rappeler de la tournure heureuse que cet événement avait pris. Soit parce que la fin a été sereine car elle s’est finalement déroulée comme vous le souhaitiez, soit parce que vous avez démontré des facultés à rebondir, à apprendre, à devenir plus fort… Le but étant de retrouver l’espérance !

  1. Le présent ne dit rien du futur

C’est bien sûr en lien avec le point précédent.

Si vous y regardez à deux fois, votre passé n’a pas toujours été cohérent, n’a pas suivi une suite parfaitement logique. Donc c’est impossible de tirer des conclusions, aussi crédibles peuvent-elles paraitre. Les choses les plus belles qui vous soient arrivées ont certainement toutes été imprévisibles (réfléchissez-y 😉 ), ça reste le mystère de la vie

  1. Dézoomez sur Google Maps

Ce conseil consiste tout simplement à pratiquer la relativisation. Le but n’est absolument pas de dénigrer votre souffrance ou de penser qu’elle est illégitime. Non, si elle est là et qu’elle a sa place c’est qu’elle a une raison. Par contre, quand l’angoisse est là, nous pouvons avoir tendance à perdre pied en grossissant tout ce qui nous inquiète ou à penser que le monde entier ne regarde que nos défauts et donc que tout le monde va forcément finir à un moment par nous trouver nul. Alors, imaginez-vous dézoomer sur Google Maps… (ou regardez-vous avec les yeux de Dieu, si vous êtes croyant). C’est un chemin d’apprentissage de l’humilité que d’accepter pour vous cette phrase que j’ai entendue une fois à la radio « Ne te fais pas si petite, tu n’es pas si grande ! » (Christophe André). Vous verrez que non, tout le monde n’a pas les yeux rivés sur vos manquements, que cette erreur que vous pensez être fatale n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’erreur humaine… Pfiou, on peut enfin respirer !

Et vous, ce sont quoi vos trucs pour décompresser quand le vase déborde ou quand un événement stressant approche ? Partagez vos conseils en commentaire !

Musique d'illustration : Here Now - Hillsong

Crédit photos : 1/ Chris Fuller. Edited. 2/ Tim Trad. Edited.

3 Comments

  1. Rimbambelle

    18 juin 2018 at 12:00

    Aller respirer un bon coup dehors, voire aller carrément marcher !

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      19 juin 2018 at 10:18

      Serait-ce un appel à pratiquer le sport ? Bien sûûûûr, mens sana in corpore sano !

      1. a-lo

        5 juillet 2018 at 8:23

        Sentant une pointe d’ironie sur le sport de ta part, je dirais alors pour compléter ta pensée : athletica preferare est siestam =P

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