5 types de musique que j’ai enlevés de mon répertoire

Je crois que l’on peut choisir une partie de l’environnement dans lequel on vit. Et lorsque l’on est convaincu que celui-ci influe sur notre bien-être, on prend soin de tous ces petits détails qui peuvent favoriser notre bonheur, ou au contraire nous laisser dans une atmosphère morose. Alors aujourd’hui, focus sur le répertoire de musique pour vous présenter les 5 types de musiques que j’ai supprimés. Et puis trier pour ne garder que l’essentiel rend toujours plus heureux ! #Minimalisme

1. Dégradant l’image de la femme

La première catégorie de musiques ayant été supprimée de mon ordinateur a été toutes les musiques dégradant l’image de la femme. Bye bye Pitbull, Enrique Iglesias, Snoop Dogg,… et toutes ces musiques où les femmes ne sont présentées que comme étant à la merci du désir des hommes. Entretenir une vision de la Femme qui soit belle, pour gagner en estime de soi, ça passe aussi par là.

2. Faisant la promotion d’un style de relation qui ne rejoint pas mon idéal

Après le refus d’une vision de la femme au rabais, c’est aux relations affectives que je tiens à laisser toute leur beauté. Je crois maintenant que pour vivre une relation de couple sereine et heureuse, il faut se dégager de l’image que diffuse en partie la société et certains chanteurs/euses. J’ai donc également supprimé toutes les musiques parlant de vengeance ou de relations qui ne font que détruire les protagonistes, voyant l’autre comme un objet de faire valoir ou de plaisir d’un soir, ou encore évoquant la rupture comme un moyen d’affirmer à l’autre sa supériorité.

3. Fleurtant avec l’univers de la mort

Pendant une période de ma vie, j’ai été amie avec des « emos » (c’est un peu comme des gothiques, bien que je n’aie jamais saisi la différence entre les deux). Alors oui, ceux qui me connaissent aujourd’hui auront peut-être du mal à le croire, mais du coup j’avais appris à aimer certains de leurs groupes préférés dont les musiques parlaient de suicide et de mal-être comme unique possibilité d’exister dans cette vie.

Oui j’ai besoin de musiques qui rejoignent ma violence, ma colère, mes sentiments plus négatifs (peur, honte, sentiment d’abandon) parce que ces sentiments là me traversent aussi parfois. Pour autant, il existe des musiques qui partagent ces sentiments et qui sont tournés vers la vie (Without you de For the King and Country, Alone de NF, Whispers in the dark de Skillet, Sing me a love song again de Barlow Girl, For those who wait de Superchick,…). Car même si le texte parle de la souffrance (qui est une réalité humaine et souvent qui prend tout l’être quand elle débarque), l’espoir qu’il contient n’en fait pas une musique fermée sur elle-même mais un outil de transmission d’espérance, au coeur même de la douleur. Alors celles qui entretiennent la souffrance pour la souffrance voire même fantasment sur la mort, ça dégage.

4. Me rappelant une période négative de ma vie

…comprendre… mon adolescence.

J’avais entendu une fois une phrase du style « On écoute une musique pour les moments qu’elles nous rappellent », sans arriver à retrouver la source. Et oui dans mon répertoire il y avait plein de musiques qui me rappelaient un moment de ma vie pas forcément heureux et créaient ainsi en moi des sentiments désagréables, m’empêchant de vivre dans le « ici et maintenant ».

Ça a été dur de supprimer ce type de musiques, car si je les avais autant écoutées, c’est que je les aimais bien. Mais une musique qui entraine une nostalgie malsaine ou nous fait retourner à un moment de notre vie où l’on n’était pas heureux n’est pas sain pour le psychisme.

5. Ayant des paroles que je ne cautionne pas (ou vulgaire en général)

De manière générale, j’ai supprimé de mon répertoire toutes les musiques qui me rendaient mal à l’aise, parce qu’elles contenaient trop de vulgarité à mon goût ou transmettaient un message qui me faisait douter de mes choix les plus profonds. En prenant en compte ce point, le tri de mon répertoire musicale s’est donc réduit à un quart de ce que j’avais au départ. Mais pourquoi garder quelque chose s’il ne m’aide pas à préserver la vie en moi ?

Vous pourriez me demander, mais après avoir supprimé tout ça, que reste-t-il ? Eh bien vous avez un petit aperçu de certaines des musiques que j’écoute à la fin des articles de ce blog :).

Oui je crois que ce qu’on écoute, ce qu’on lit, ce qu’on regarde, influe sur notre manière de penser et notre humeur en général, surtout pour les personnes très réactives aux stimuli intérieurs et extérieurs. D’où l’importance de ne pas soi-même choisir d’écouter des choses qui vont créer en nous des sentiments qui ne sont pas tournés vers la vie. Refuser ça, c’est une manière de se respecter. 🙂 Notre environnement naturel saura très bien tout seul nous éprouver.

Musique d'illustration : Music - Manic Drive

Crédit photo : Mohammad Metri

6 Comments

  1. Ribambelle

    7 août 2018 at 11:09

    ça s’appelle de l’hygiène auditive… et de vie ! 😉

    1. Bienheureuse Vulnérabilité

      9 août 2018 at 9:56

      Je valide ! 🙂

  2. Ch'tite Breizh

    4 août 2018 at 10:11

    Je te rejoins, au final j’écoute toujours le même genre de chanson, qui me font me sentir bien 🙂
    P.S: je ne peux m’empêcher de repenser ma boulette sur Jena Lee… oups sorry! 😉

    1. a-lo

      6 août 2018 at 11:53

      Quelle boulette ?
      Les français veulent savoir =P

      1. Bienheureuse Vulnérabilité

        7 août 2018 at 5:13

        Durant la dernière décennie, une amie entendait parler de Jena Lee et déclara « mais qui peut bien écouter ça ? » rajoutant un adjectif pejoratif qui m’échappe. Je répondis alors timidement : « bin… moi ». Voilà.

    2. Bienheureuse Vulnérabilité

      7 août 2018 at 5:09

      Tu as bien raison !Tu te douteras au vu de cet article, que toutes les chansons de Jena Lee ont degagées 😉

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